THIERRY LABOUREL, LE RACING DANS LA PEAU
Portrait de Thierry Labourel, trésorier de l’association de supporters Racing 68
Trésorier de l’association de supporters Racing 68 depuis trois ans, le Sélestadien Thierry Labourel est un fidèle de la Meinau, amoureux du club depuis un demi-siècle.

Cet ancien militaire de carrière, originaire de Saint-Dié-des-Vosges, sait que les journalistes raffolent d’anecdotes, alors il en a d’autres en stock. « J’ai un peu de tension et, lorsque le médecin me demande d’où ça peut venir, je lui réponds qu’il n’a qu’à devenir supporter du Racing, il comprendra », rigole encore l’agent de réception d’un magasin d’outillage à Sélestat, qui partira en retraite à l’été 2026.
En 1975, c’est un voisin de ses parents, après qu’ils ont emménagé à Wolfgantzen (à 20 km de Colmar), qui l’a amené à la Meinau. « Ç’a été une révélation, j’ai été transcendé par l’ambiance », glisse cet abonné de la tribune ouest. « J’ai dû voir plus de 200 matchs au stade, mais le meilleur, c’était la demi-finale de coupe de la Ligue contre Bordeaux (2019). Les joueurs étaient restés sur la pelouse pour chanter avec nous. »
« On est là pour danser, chanter, vibrer »
L’ancien élève du Conservatoire en clarinette, domicilié désormais à Sélestat, a aimé beaucoup de joueurs passés sous le maillot bleu, mais Aleksandr Mostovoï (1994-96) un peu plus… « Je l’ai toujours admiré, jubile ce mordu de tous les sports. Pour moi, c’est la référence absolue. On ne connaissait rien de lui quand il est arrivé, mais c’était un génie ! Il était toujours au service de l’équipe, comme Andrey Santos aujourd’hui. »
Le trésorier de l’association de supporters Racing 68 n’aime rien tant qu’aller au stade, une passion qu’il partage avec sa compagne. « On est là pour danser, chanter, vibrer, c’est beau ! », s’émeut l’ancien gardien de but de handball. Il ne tarit pas d’éloges sur le futur stade. « Il a été fait avec et pour les supporters, ça va être grandiose ! » Son rêve ? Voir, un jour, la Ligue des Champions à la Meinau.
Tony Perrette
Crédit photo : Elyxandro Cegarra