JULIEN HOCHEDEZ, L’EXPERT DES STADES
Portrait de Julien Hochedez, chef de Projet Stade et responsable des infrastructures / Stadium Project Manager
L’expert des stades
Recruté par le Racing il y a quatre ans, Julien Hochedez est à la tête du projet Meinau côté club, pour aménager notamment les espaces événementiels prévus dans le futur stade.
En cette douce matinée d’automne, l’entretien se déroule au bord de la pelouse du stade de la Meinau, alors que les ouvriers s’affairent dans les tribunes. C’est là que bat le cœur de la vie professionnelle de Julien Hochedez ces temps-ci. Quand on lui suggère que ses responsabilités doivent créer quelques insomnies, il abonde en souriant : « Je ne dors pas beaucoup la nuit ».
Ce quadragénaire, originaire de Sainte-Menehould dans la Marne, a rejoint le Racing début janvier 2021. Il a désormais deux casquettes : celle de stadium manager, c’est à dire qu’il est responsable de toutes les opérations liées à l’exploitation du stade, mais aussi celle de chef de projet à propos des travaux de rénovation-extension de l’enceinte de la Meinau.
« Le budget de 28 M€ que le club met dans le stade est sous ma responsabilité », précise cet ancien joueur de basket de niveau régional qui fait progresser une quinzaine de projets en parallèle. Il est notamment chargé de l’aménagement des bureaux, de la boutique, de la zone d’animation, du parcours muséal ou encore de l’architecture informatique et technologique du futur stade.
La famille, sa bulle d’oxygène
Diplômé en management et stratégie des organisations sportives, Julien Hochedez a œuvré au chantier du stade Delaune à Reims, livré en 2008, puis à la construction du centre d’entraînement du club rémois en 2014. Il a aussi travaillé sur l’Arena de Reims, les stades de Metz et Montpellier ou le projet originel de la SIG Arena, pour le basket, à Strasbourg.
« L’ambiance d’ici me fait penser à Fribourg, glisse le papa de deux jeunes enfants franco-allemands. Il y a à la fois de la ferveur et de la convivialité, les fans viennent très tôt et ne repartent pas juste après le match. » La famille, c’est la bulle d’oxygène de Julien Hochedez. « Les week-ends où il n’y a pas de match, je prends du temps avec eux, ça aide à décompresser. »
Tony Perrette.
Photo : Elyxandro Cegarre