DANIEL WOLLJUNG, BÂTISSEUR DE PÈRE EN FILS
Portrait de Daniel Wolljung, conducteur de travaux chez Urban Dumez
Daniel Wolljung représente la troisième génération familiale à travailler dans le groupe Urban Dumez, au sein duquel il a conduit les travaux pour la création du nouvel espace VIP de la Meinau.
Manteau orange sur le dos, Daniel Wolljung est facilement identifiable, en cette douce matinée d’hiver, aux abords du stade de la Meinau. La poignée de main est franche et la démarche assurée. Très souriant, le presque sexagénaire (il aura 60 ans l’an prochain) se dévoile sans fard. À l’horizon, des engins s’affairent sur le chantier du stade mais, pour lui, le travail sur le site est terminé depuis l’automne 2023.

Ce métier, Daniel Wolljung a appris à l’apprivoiser au fil des années. Plus qu’un métier d’ailleurs, c’est une passion pour celui qui a de qui tenir. Son grand-père Georges puis son père Armand ont, tous deux, effectué leur carrière chez Urban Dumez dans le BTP. Autrement dit, dans la famille Wolljung, on est bâtisseur de père en fils. L’émotion de la transmission se lit sur le visage du conducteur de travaux.
« Quelque part, ça m’a fait un peu rajeunir »
« Je ne me serais jamais vu faire autre chose, sourit cet habitant de Niederschaeffolsheim, entré dans l’entreprise schilikoise en pré-apprentissage à 14 ans. Avant, mon père m’amenait sur les chantiers, j’ai eu très vite le goût pour ce métier. » Son quotidien est à mi-chemin entre le bureau et le terrain, aussi bien dans le démarchage et le chiffrage des prestations que dans l’encadrement des équipes.
Déjà à l’œuvre au début des années 1980 pour le chantier précédent de la Meinau, ce mordu de marche nordique a remis le couvert avec plaisir, quatre décennies plus tard. « Quelque part, ça m’a fait un peu rajeunir, rigole Daniel Wolljung, qui fera valoir ses droits à la retraite au printemps 2027. Même si je ne suis pas un grand fan de foot, ce chantier n’est vraiment pas comme les autres. Dans notre région, le Racing, c’est exceptionnel ! »
Tony Perrette
Crédit photo : Jérôme Dorkel